

عمار توة حاير فينا كعبتين نحنا؟! أية أخرج من "بيت البانو" و برة صيف و بالك مرتاح...
"La censure sur internet progresse dans le monde entier", a indiqué John Palfrey, professeur de droit à l'université de Harvard.
Vingt-six pays sur les quarante étudiés dans le monde censurent l'internet, bloquent l'accès à des informations politiques, religieuses, sociales ou culturelles. Selon l'étude réalisé par des Universités Nord-Américaine 6 pays pratiquent surtout la censure politique la Birmanie, la Chine, l'Iran, la Syrie, la Tunisie et le Vietnam
"Une certaine régulation est attendue au fur et à mesure que ce media évolue, mais le filtrage et la surveillance peuvent grâvement nuire aux libertés civiles et à la vie privée, et empêcher les communications mondiales", a-t-il prévenu.
OpenNet initiative (Oni) un partenariat entre les universités britanniques d'Oxford et Cambridge, américaine de Harvard et canadienne de Toronto, a découvert que des gouvernements d'Asie, du Proche-Orient et d'Afrique du nord empêchent leurs citoyens d'accéder à des informations jugées trop sensibles (politique, culture, sexualité, religion).
"La façon dont la censure est effectuée devient plus sophistiquée à mesure que les outils internet s'améliorent", a noté l'étude, réalisée tout au long de 2006. Plusieurs milliers de sites issus de 120 différents fournisseurs d'accès ont servi de base à l'étude. Ainsi, au lieu de bloquer uniquement des pages de sites internet abordant les thème proscrits, les censeurs sont désormais en mesure de bloquer des applications entières comme YouTube, Skype et Google maps.
Ils visent également les blogs, les partis politiques, les organisations non gouvernementales locales et les individus. Le Pakistan et l'Ethiopie ont bloqué des communautés entières de blogs.
Sur les 26 pays qui censurent la toile, certains (Iran, Chine, Arabie Saoudite) bloquent une vaste gamme de thèmes mais également une grande quantité de sujets qui y sont liés tandis que d'autres ne visent qu'un thème mais sur un large spectre.
Ainsi la Corée du sud n'a qu'une cible ,les sites favorables à la Corée du nord, mais elle est fortement censurée. Six pays pratiquent surtout la censure politique (Birmanie, Chine, Iran, Syrie, Tunisie et Vietnam), quatre filtrent surtout des contenus sociaux (Arabie Saoudite, Iran, Tunisie, Yemen) et cinq ciblent surtout les sites dissidents et extrémistes (Birmanie, Chine, Iran, Pakistan, Corée du sud). Mais aucun filtrage n'a été constaté dans 14 pays où l'on pourrait pourtant s'attendre à en trouver, a noté le rapport, citant notamment l'Afghanistan, l'Egypte, l'Irak, Israël, la Malaysie, le Népal, la Russie, le Venezuela et le Zimbabwe.
"Peu d'Etats limitent leurs activités à un seul type de contenu. Une fois que le filtrage a commencé, il est appliqué à une large palette de sujets et peut être utilisée pour accroître le contrôle du cyberespace par les gouvernements", a noté Rafal Rohozinski de l'université de Cambridge.
Et l'Oni s'attend à ce que davantage de pays se mettent à censurer internet dans les prochaines années. Elle a choisi son échantillon en fonction de deux critères : les pays où les tests pouvaient être effectués (la corée du nord et Cuba n'ont pas été inclus) et où il y avait beaucoup à apprendre de la surveillance d'internet ..
Informations générales sur le sujet de l’étude
Nom : 404
Prénom : Ammar
Surnom : « Mkass » (ciseaux en tunisien)
Fonction : Censeur professionnel
Employeur : Agence Tunisienne d’Internet (ATI)
Numéro carte d’identité nationale : 07. 777. 777
Couleur préférée : Mauve
Présentation de l’étude
Afin de comprendre les mécanismes de la censure sur Internet en Tunisie, OpenNet Initiative (ONI) a testé en 2005, de l’intérieur du pays comme de son extérieur, 1923 sites internet. L’étude a révélé que globalement, 187 (10%) des sites testés étaient bloquées de l’intérieur du pays
La censure sur Internet emploie divers moyens : des lois restrictives (des lois qui punissent d’emprisonnement « la diffamation des officiels du pouvoir » ou « la publication de fausses nouvelles »), du matériel technologique de filtrage du web hautement sophistiqué (l’utilisation de l’outil de filtrage SmartFilter, un produit de l’entreprise américaine Secure Computing), et des pressions informelles pour limiter l’accès. Toutes les voix d’accès à Internet sont contrôlées : l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) étant l’unique fournisseur de réseau aux différents fournisseurs d’accès, le filtrage se fait donc en amont. La majorité des internautes tunisiens ont accès au web via des Publinets qui assurent le traçage des usagers (Contrôle de la navigation sur tous les postes par l’administrateur du Publinet, l’obligation de communiquer son numéro de carte d’identité nationale
L’étude identifie 4 catégories principales de sites censurés : les sites d’opposition politique, les sites de défense des droits de l’homme, les sites renseignant sur les moyens de détournement de la censure et les sites au contenu pornographique
Pour couvrir le maximum de sites bloqués, trois types de listes de sites ont été identifiés et testés : une liste de sites à « fort impact » spécifiques à la Tunisie et de nature à être bloquées pour leurs contenus (par exemple, opposition politique), une « liste globale » de sites couvrant des contenus divers (allant des sites d’actualités aux sites d’information sur le hacking), et une liste de sites bloqués automatiquement par l’utilisation de SmartFilter
Quelques graphiques illustrant le résultat des tests
L’étude révèle deux points importants : la censure ne se contente pas uniquement du filtrage automatique effectué par SmartFliter, mais « personnalise » en quelques sortes le contenu à censurer. Et puis la censure « double » son travail de censure en filtrant les sites qui permettent de contourner le blocage
Pour lire l’étude dans son intégralité, ici